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« C’est la canaille, eh bien, j’en suis ! »

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« C’est la canaille, eh bien, j’en suis ! »

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« Contentons-nous, pour l’instant, de mentionner dans cette brève préface le plus important des principes intellectuels et méthodologique qui nous paraît assurer le caractère a-historique de la majeure partie de la réflexion sociologique : c’est la rupture entre les idées de structure et de fonction. Si les structures caractérisent en effet les réactions des hommes aux différents problèmes que posent leurs relations avec le monde ambiant social et naturel, ces structures remplissent toujours dans un contexte particulier, une fonction à l’intérieur d’une structure sociale plus vaste ; or, lorsque la situation change, elles ne peuvent plus remplir cette fonction et perdent ainsi leur caractère rationnel, ce qui amène les hommes à les abandonner et à les remplacer par des structures nouvelles et différentes. C’est ainsi que le lien indissoluble entre la structure et la fonction, résultant du caractère relativement durable des fonctions et du caractère relativement provisoire des structures constitue le moteur de l’histoire, ou, pour éviter tout malentendu, le caractère historique du comportement des hommes. » Lucien Goldmann.

Le rideau se baisse puisque le spectacle est fini. Que les décors en carton-pâte soient rangés ou laissés à l’abandon et aux souris, toute la machinerie nécessaire au spectacle qui a fait nos dernières années apparaît dans sa nudité. Les rouages, les élingues – tout ce qui contribuait à la « magie » du spectacle – sont désormais apparents, comme des grosses ficelles.

C’est pourtant à ce moment précis qu’il ne faut pas confondre machinerie et machination. Et en profiter pour faire le compte des techniciens qui ont été nécessaires à la fabrication du décor. Tous ceux qui ont donné vie à cette machinerie et l’ont faite fonctionner. La concevoir, la fabriquer, usiner les pièces et les monter.

Le compte aussi de ceux qui ont profité du spectacle, les « assis-devants » bénéficiaires « naturels ». Graisser les rouages, tirer les cordes ou se cacher derrière le rideau n’est pas dans cette histoire le plus difficile… Et oui, encore une fois, il ne s’agissait pas d’un paysage naturel, même s’il était devenu familier. Conquêtes du travail et non acquêts, partage des résultats mais non partage de l’effort pour faire fonctionner le tout.

On peut dire, évidemment, j’y étais, j’ai participé mais, entre celui qui fait tourner et celui qui profite du spectacle, il y a une différence fondamentale même s’il est de bon ton de la nier. Tous participants, tous peinant, ça n’est que l’avers du tous consommateurs. Une pensée à peine moins caricaturale que celle de la bourgeoise incarnée par Sylvie Joly dans « les bonnes » qui parle de l’accès à la culture des femmes de ménage : « qui époussetait tout ça ? Y avait de quoi leur former le goût il me semble. C’était pas de la culture ça ? Dont elles bénéficiaient gracieusement? ».

Certes, des machinations, il y en a. Souvent bien éloignées du grand complot, plus fantasmé par ceux qui le dénoncent que par ceux qui y adhèrent. La guerre des classes n’est hélas pas un fantasme et le mépris de classe, la partie immergée de l’iceberg en question, se porte on ne peut mieux en ces temps de contagion. Tous ces gueux qui se comportent si mal ! La peur panique de la contagion est bien un fantasme de la classe dominante : le nombre, la masse, le quelconque risque de mettre l’unicité et ses avantages en péril, de ravager le pré carré des happy few. La peur d’être contaminé, déchu, néantifié est le fondement même de l’escrologie, comme le rappelle le païen corse. Sans compter que la collapsologie, telle un vulgaire virus, a atteint les classes dominantes. Il paraît qu’il n’y en aura pas pour tout le monde…Fini le paternalisme de façade pour maintenir une main d’œuvre corvéable à merci ou quelques histrions pour amuser la galerie. La bonne bourgeoisie qui larbine dans l’appareil d’État s’est mise à lire Pierre Rahbi, en rêvant de campagne vidée de ses paysans, comme elle passe ses vacances en Grèce, sans les Grecs en colère. La modernité les gagne enfin, cent cinquante ans après ils deviennent Romantiques, ils se mettent à marcher en forêt pour se ressourcer plutôt que d’user leurs culottes dans les bureaux. Et puis Pierre Rahbi parle leur langue, allaité qu’il a été aux mêmes auteurs, malthusiens, racistes, méprisants pour le populo. Miracle de la recomposition des forces en présence…

La projection de ses propres saletés sur son contradicteur m’a toujours paru très sous estimée. On ne voit que ce qu’on connaît, l’autre qui fait office de vis à vis est celui sur lequel on projette sa propre image, ses propres manquements, ses propres petites ou grosses saloperies. Rien de tel qu’un bon virus « chinois » pour mettre tout l’Occident apeuré – par le milliard anonyme et producteur – en accord sur qui est le méchant de la fable. Car il s’agit encore une fois d’une fable, non pas sur la réalité d’un virus et de ses effets désastreux potentiels, mais sur le « qui fait quoi » dans cette histoire à dormir debout. La vérité est toujours plus simple et partant toujours beaucoup plus conne.

Les fonctions demeurent bien après la structure qui les a fait naître écrit Goldmann, mais quand la structure se transforme historiquement, alors les fonctions sont orphelines et commencent à « dysfonctionner ». Le temps arrive alors des discours ad libidum sur ce dysfonctionnement, discours en chaire de préférence, essayant par l’esbroufe et la mondanité de démontrer à quel point Marx, qu’ils n’ont pas lu, avait tort. Depuis l’université ou ce qu’il en reste, on entend un brouhaha : « la plus value n’existe pas, la lutte des classes non plus »…Avec l’écho qui reprend « Us, us, us… ».

Sens du timing des clercs au service de la classe dominante, au moment où toutes les analyses de Marx prennent vie aux yeux de ceux qui assistent depuis leurs strapontins à la crise actuelle, les assis confortablement n’ont qu’une marotte : jeter les seuls outils fonctionnels de peur qu’ils ne leur attirent le mauvais œil. Et dire que certains dans nos rangs en sont encore à souhaiter dépenser des trésors de pédagogie pour expliquer à ces vaillants contremaîtres des savoirs officiels en quoi leurs articles prétentieux et ennuyeux sont « discutables »… La maladie du consensus, l’envie irrépressible d’en être, explique sans doute ce genre de position « intellectuelle».

Bien sûr, on peut aussi rester incrédule, frappé d’effroi, devant les restes de la structure. Cette grande carcasse qui soutenait l’édifice total dont on avait pas idée. Et hululer telle une vieille chouette croyant voir venir l’Apocalypse.

Comme l’écrit brillamment mon camarade Pyotr Moresco : « Le complotisme remplit le vide laissé par la non-politisation permanente des « vrais problèmes » dont la concentration du capital et ses investissements médiatiques forment en partie le reflet. De plus, ce même complotisme relève d’une crise de confiance envers les classes dirigeantes, tant l’enchaînement historique des scandales, remémorisés à l’heure d’internet, s’ancrent un peu plus chaque jour dans les consciences.(…) Plus rien ne peut être dit. Alors la méfiance, la paranoïa et les nouvelles croyances et certitudes complotistes parachèvent le secret des affaires sur les décombres d’une Raison trop peu dialectique. »

L’usine – ou la fabrique – à rêves est donc dorénavant à poil (ce que d’aucuns trouvent de mauvais goût) et, comme les friches industrielles de notre enfance, s’éternise dans notre paysage. Les légions de troubadours et jongleurs de l’intermittence ont été jetés hors des cours et des salons et se retrouvent à jouer pour le populo dans les galeries marchandes et dans les gares. On serait tentés de dire « Enfin ! » mais tout ça sonne un peu creux, entre deux trains de banlieue ou deux rayons de denrées. « Et que faisiez-vous aux temps chaud ? »

Il est certes plaisant d’assister l’espace d’un instant, entre deux corvées nécessaires au maintien de la production, à l’irruption du « spectacle vivant » comme on disait. Mais, ne serait-ce pas plutôt l’irruption du spectacle mort-vivant ? C’est vrai qu’ils ont l’air d’automates et qu’ils en mettent du temps à réagir, victimes eux aussi de la brutalité du coup d’arrêt. Pourtant, les pianos étaient déjà installés dans les gares… Ou comment faire croire qu’on démocratise pendant qu’on privatise, déstructure, liquide l’ensemble.

La culture, ou comme l’écrivait la sibylle du Tarn, « le ludique, le libidinal, le marginal » pour couches moyennes n’est effectivement plus nécessaire, le capital n’ayant désormais plus besoin de fournir des sinécures puisque la peur fonctionne à moindres frais. Aucune nécessité désormais de redistribuer une part de la plus value pour faire adhérer et donc obéir. C’est sans doute pour ça que certains penseurs contemporains continuent d’écrire que cette plus value n’a jamais existé : il ne s’est rien passé du plan Marshall aux années 70, passez muscade !

Pourtant les théâtres déjà subventionnés, restent subventionnés. Et comme il n’y a plus de spectacles, ils ne dépensent pas ce pour quoi ils sont subventionnés. Ils indemnisent les compagnies qui devaient jouer mais ils dépensent bien moins que s’ils les faisaient réellement tourner. Ils thésaurisent donc une bonne partie de ces subventions. Les salariés des théâtres sont en télétravail, ils n’ont jamais été aussi peu sollicités. Pas d’urgence, train de vie garanti, aménagement des horaires, aux frais du travailleur collectif qui n’a désormais plus accès à rien du tout pour cause sanitaire. On maintient donc bien certaines fonctions sous perfusion, tout en débranchant les autres, en retirant définitivement l’échelle pour ceux dont le statut était fragile ou en cours d’acquisition. Raison de plus pour que les troubadours précaires occupent les édifices que nous avons payés collectivement avec notre travail, pour que les premiers bataillons des couches moyennes inquiètes se mobilisent.

S’ils avaient lu Marx, ils sauraient que le taux de profit s’est considérablement amaigri et que la crise sanitaire n’est que le costume dont se pare la crise systémique du capitalisme. Et qu’il n’y a définitivement rien à attendre d’une bande d’affreux hygiénistes prêts à affamer et à bombarder pour maintenir leur train de vie. Le loup qui montre patte blanche dévore tous les chevreaux à la fin de l’histoire.

Bref, fini le « spectacle vivant ». Fini le tourisme à l’étranger, le ciné, le ski, les colos à thèmes. Pour certains, pour le quidam. Pas pour celui bien sûr qui peut se payer un faux test pour traverser la Manche et aller faire ses courses à Dieppe le week end.

Il ne suffit pas de s’indigner pour conjurer les évolutions historiques. Ni d’être un témoin de ces transformations pour faire advenir le règne de la justice ou réussir à la rétablir. Même si le témoin n’est plus seulement appelé à la barre et qu’il est devenu désormais une figure essentielle de notre modernité. Ce témoin moderne n’a rien à voir avec la figure du camarade d’infortune ou de lutte qui en a réchappé et, est de ce fait, devenu le seul survivant qui peut encore en parler. Notre témoin moderne, lui, s’associe à la douleur de la victime par peur d’être choisi par le bourreau. Il porte la parole de la victime, se transforme en mégaphone via les réseaux sociaux. Indigné, toujours impuissant, il tient son téléphone pour filmer et dénoncer. Il se propose sur le devant de la scène comme la médiation désormais incontournable entre le bourreau et la victime. Celui qui s’autorise à dire la vérité des deux autres à tout le monde.

On a été témoin d’une scène de violence, paralysé par l’effroi, scène qui parfois même a réalisé notre fantasme : vivre la mort sans la subir, vivre la souffrance par procuration, bref, condamné à commenter la scène et à la dénoncer sans y interférer. Comme le metteur en scène d’une série, et quels qu’en soient les acteurs, le témoin privilégié rejoue la scène éternellement sans la résoudre car il reste – jusqu’à aujourd’hui – coincé dans son impuissance. Tous les films américains parlent de ces témoins impuissants qu’il faut protéger comme s’ils avaient été les victimes, comme s’ils allaient à leur tour devenir la victime, seuls capables de reconnaître le bourreau, devenus des individus essentiels à la justice. Frères du Deus ex machina théatral qui permet à la justice et la paix dans le monde d’advenir enfin ou tout au moins de maintenir l’équilibre entre les brutes assoiffées de puissance et le quidam. Voilà dorénavant notre spectacle vivant, nos nouveaux acteurs, nos nouveaux metteurs en scène.

Ces témoins ont une généalogie. Dans la famille des témoins privilégiés, nous avons d’abord eu les fils de victimes officielles et reconnues, témoins autoproclamés, gardiens de la mémoire. Témoins a posteriori, gardiens non pas de la mémoire commune mais comme des héritiers en mission : substituts, vestales, prescripteurs des codes du comportement « mémoriel » dans tous ces fameux lieux de mémoire répertoriés et autorisés, témoins qui mènent la visite dans la mémoire nationale (nazionale serait plus approprié). Comme la cérémonie pour le soldat inconnu, ils masquent, comme le dit le colonel Noiret dans « La vie et rien d’autre », les millions de morts inconnus, les escamotent sous une seule figure reconnue officiellement, encore une fois une façon de faire taire le nombre.

Puis, nous avons eu les porte-parole, ceux qui parlent à la place de, parce qu’ils savent parler, manient les codes. Au nom de… mais surtout en place de. Les « touche pas à » mes victimes.

Nous avons maintenant ceux qui bourdonnent en témoignant par l’image. Et tout le monde filme, en même temps, la même scène. Le réflexe face à une exaction ou à un tabassage en règle devient : filmer. Ça n’est pas porter secours, aider, se rallier, faire front, s’organiser. Non. Filmer d’abord. Et assister en acceptant son impuissance comme dans un film américain. Puis, poster pour être vu. Celui qui a vu l’ours et le raconte aux autres. Qui transmet l’effroi et l’étonnement et montre l’impuissance. Quelle est donc la fonction de ces captations ? Précisément à l’heure où la désinformation règne… De nombreuses vidéos ont été censurées, des portables détruits et confisqués. La loi de sécurité globale, Décodex et autres réflexes de chiens de garde, vient pour interdire cette appropriation commune de l’information. Combien sommes-nous à faire dorénavant un travail de tri et de recherches sur ce qui est en cours. Combien de quidam cherchent à comprendre en utilisant au maximum les parutions, les captations, les histoires racontées par les uns et les autres? Lesquels d’entre nous utilisent encore les media « mainstream » pour s’informer sur un sujet ?

Comme l’écrit une fois de plus Pyotr Moresco, « l’image n’est qu’épiphénoménale dans cette H/h/istoire…. Ce qui importe, c’est la transmission populaire d’une information qui jusqu’à aujourd’hui – où la socialisation des partis populaires n’existe plus- échappait à la connaissance générale ».

Le témoignage peu faire foi, l’image, le flagrant délit, au cas où il y aurait une action en justice mais la justice est une justice de classe comme en témoignent les procès expéditifs faits aux gilets jaunes.

Cette manie ne serait-elle qu’une ultime façon de ne jamais raisonner à partir des nécessités matérielles ? Un dernier effort pour esquiver la brutalité de ce qui est en cours ?

On met donc en scène son impuissance face à ce qu’on prend pour le discours du maître. Mais si on en croit Lacan, il s’agit non plus du discours du maître mais du discours du capitalisme. La confusion est pratique parce qu’elle ménage Narcisse en continuant de faire suer Vulcain. Si on est impuissant alors, tout le monde doit l’être, seul celui qui est résigné a raison, son manque de courage doit être contagieux pour être justifié, une forme de justification par l’absurde : si je ne réussis pas, personne ne doit réussir, je l’avais bien dit, donnez moi une bonne raison de faire un effort, de me battre puisque tout finit au même endroit. Ce qui revient finalement à prendre sa fin pour la fin de l’histoire et laisser la poursuite de la lutte aux autres, seuls. Et continuer à aimer se voir impuissant/puissant, comme preuve qu’on est en vie (qu’on ait envie?). Ah ! Le mythe de la puissance individuelle, comme dans la fable des abeilles : inutile de faire l’effort de comprendre si les « passions » suffisent à faire tourner le monde. A le faire « aller »…aux toilettes en somme. Même si on sait bien qu’un rapport de force a forcément à voir avec le nombre.

On fait ce qu’on peut certes, en se regardant faire, une main pour tenir le miroir mais, on capte.

A l’évidence, nous n’avons pas tous le même rapport à la violence physique, nous ne sommes pas tous des héros du quotidien, loin s’en faut, mais la posture de témoin prend de l’ampleur. On peut la comprendre comme une confirmation sournoise de notre impuissance de névrosé plaintif. On peut également la comprendre comme une façon de se réapproprier le pouvoir de savoir et de comprendre la multitude de phénomènes en cours pour en tirer une totalité.

La plainte du névrosé est infinie et d’un ennui mortel, certes. Elle laisse le plus souvent mourir les autres, ou plutôt, laisse la mort aux autres. Sous le prétexte d’être soi-même trop souffrant ou trop sensible pour porter assistance, plus sûrement certainement par peur d’être contaminé, par la tristesse, l’angoisse, un truc qui ferait vraiment mal. A première vue, une manière de se prémunir contre le chagrin (celui qui a le pied marin) et l’usure, en s’esquivant. Un « j’en suis » sans passer à l’acte, sans le « eh bien » qui précède, qui en fait une conclusion plutôt qu’une intention.

Cette hésitation est peut-être le temps du constat, le temps de la preuve. Mais le mot d’ordre n’est-il pas « partagez ! », voire « partagez en masse ! ». Drôle de mot d’ordre partageux pour des témoins censés être des individualistes forcenés…

Dans ce changement de décor, dans cette période où les masques tombent et où même le collègue sous hypnose sent bien que le coucher de soleil hollywoodien crisse un peu sous les doigts, nous n’avons bientôt plus besoin de témoins. Le constat a déjà été fait : l’analyse des structures, des fonctions, de la redistribution temporaire de la plus value, de la concentration du capital, de la phase impérialiste comme phase ultime. Finalement, on a hérité de tout ça, dans le désordre peut être, dans l’urgence, mais le message est arrivé. Plus personne de sérieux ne peut nier que nous vivons une crise systémique du capitalisme depuis quarante ans qui arrive enfin cuite à point.

Nous n’avons dorénavant pas besoin de témoins, nous avons besoin de camarades, de ceux qui protègent, qui soutiennent, qui agissent. Qui entourent de leur présence physique, intellectuelle, affective. Et qui pratiquent l’effort de la curiosité, l’appétit de compréhension comme un autre mode social. Une « insatiable curiosité », comme l’enfant d’éléphant de Kipling, peut-être infantile aussi, mais ayant un tout autre but et donc une toute autre issue possible : savoir et comprendre à tout prix.

Le cheminement du témoignage, de fils indigne de victime à quidam indigné filmant, est finalement une étape dans la prise de conscience politique. Il se pourrait que d’indigné filmant, chacun devienne acteur agissant, camarade aidant car présent. Camarade de lutte tout simplement.

« C’est la canaille, eh bien, j’en suis ! »

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