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Dithyrambes pour Oncle Joe: Biden, le meilleur d’entre nous

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Dithyrambes pour Oncle Joe: Biden, le meilleur d’entre nous

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(Exercice de politique-fiction)

Le GRQT rend un hommage ému au militant le plus sacrificiel d’entre nous, parvenu à la consécration présidentielle au crépuscule d’une vie d’abnégation.

Une caricature du camarade Tifenn, à l’honneur de notre vaillant camarade.

République populaire albanaise. 1970. Un vent léger caresse la surface de la grande place de Tirana. Joe Biden a à peine 28 ans lorsqu’il y circule d’un pas pressé, et dans le plus grand secret. Ivre d’enthousiasme, il est seulement armé de ses rêves poétiques de transformation sociale et de son désir de changer la vie.

Déterminé, il progresse dans ce qui est, depuis 3 ans, le premier État athée au monde. Des centaines de kilomètres le séparent des bondieuseries de son enfance: il respire ! Depuis cinq ans, et anonymement, Joe est militant léniniste. Il vient ici en service commandé de son Parti, désorienté par les querelles sino-soviétiques et les contradictions suscitées par la déstalinisation kroutchévienne. Sa mission est simple, répondre à une seule question : que faire pour achever d’étendre le communisme au cœur des Etats-Unis et du Monde Libre ?

Marxiste orthodoxe aux convictions incoercibles, Joe doit rencontrer Enver Hoxha, qu’il admire. Infiltré discret au Parti Démocrate, qu’il abhorre de toute son âme, ce petit juriste discipliné est honoré, et presque gêné, d’avoir eu l’immense privilège d’être celui par lequel cette rencontre a lieu.

Soucieux de déloger tout ce qu’il peut y avoir de capitaliste en son âme, Joe sait toutefois qu’un communiste ne doit pas adorer des personnes, mais se battre pour des causes. La touchante naïveté de ce doux rêveur n’a d’égal que sa dévotion sacrificielle à la victoire de l’Internationale Prolétarienne, courageux pot de terre face au tout puissant Béhémoth Impérialiste.

Le jeune Joe, déjà le Parti au coeur.

Parvenu à l’office gouvernemental, Joe est conduit dans un bureau par des camarades albanais. En y entrant, il est ébahi par ce qu’il voit. Enver Hoxha est assis à son bureau, magistral. Le voyant, Joe se remémore, et non sans une teinte d’effroi, ces mots que l’on prête au prélat Bernard Saisset au sujet de Philippe Le Bel, “ce n’est ni un homme ni une bête, c’est une statue”. Mais alors, comble de la surprise, il défaille presque en voyant présents, dans le bureau même de Hoxha, Deng Xiaoping et Leonid Brejnev ! Une réunion au mépris même des gigantesques controverses qui séparent ces trois hommes ! Le bégaiement contre lequel lutte Biden depuis sa tendre enfance ressurgit soudainement sous l’effet d’un stress immense, et il ne sait plus dire un seul mot face à ces figures majeures de l’Internationale.

En voyant ce jeune homme terrassé par la peur et la surprise, Enver, paternel, se lève de son fauteuil. Il s’approche avec la bonhomie débonnaire qui le caractérise, et lui pose la main sur l’épaule, en l’invitant à s’asseoir.

Débonnaireté et droiture sont les deux mamelles de l’hoaxisme.

Puis il prend la parole, tout en fermeté protectrice.

  • Joe, vous n’êtes pas ici par hasard. Voilà des mois et des années que nous étudions différents profils, différents parcours de camarades nord-américains. En dépit de nos antagonismes et de leur inconciliabilité manifeste, *Brejnev lève les yeux au ciel en se tournant les pouces pendant que Deng sifflote innocemment*, nous nous sommes mis tous les trois d’accord sur un Plan décisif. Attention, il s’agit ni plus ni moins que de mener à bien notre action subversive et de permettre notre victoire totale sur les États-Unis. Vous avez donc été choisi pour mener à bien une mission immense. Pour la réaliser, vous devrez être prêt à lui sacrifier absolument tout. L’êtes-vous ?
  • Camarades, vous m’honorez. Oui, je le suis, et peut-être depuis toujours.

Deng quitte alors la rambarde de la fenêtre et s’approche, lui aussi, du jeune homme. Il le toise de haut en bas puis lui dit, sans une seule teinte d’émotion :

  • Vous avez été choisi pour candidater à la présidence des Etats-Unis.
  • Q..q…q..quoi?? Mais…les pro…prochaines élections… je…je ne suis pas prêt!
  • Pas les prochaines. Nous allons plus loin. Beaucoup plus loin. 2020.

Joe étouffe un hoquet de brutale sidération.

  • Mais…camarade… c’est dans cinquante ans ! D’ici là je serais sans doute mort. Le communisme sera mondial et… et grâce aux progrès de la science et au génie ouvrier de l’humanité, les possibilités seront infinies… sans doute que… que sais-je ! Qu’il y aura des voitures volantes, une espérance de vie à 200 ans, et que des familles entières de prolétaires iront par trains-fusées faire du ski sur Mars! !
  • Certes. Détendez-vous camarade. Et écoutez-nous.

Les trois hommes firent alors à Joe des révélations qui le sidérèrent. Les trois puissances communistes avaient mis au point un gigantesque ordinateur analytique, dialectique et quantique qui, grâce à sa capacité instantanée à traiter les contradictions principalement secondaires et secondairement principales, arrivait à anticiper sur les évènements et, ô prodige, à anticiper le cours de l’histoire! Ce bijou de technologie [que Isaac Asimov plagia honteusement dans sa série de romans “Fondations”] leur révélait toutefois des informations inquiétantes: la victoire de l’impérialisme, du révisionnisme théorique et l’effondrement du bloc socialiste.

L’abattement provoqué par cette annonce n’eut d’égal que la réactivité ingénieuse du camp socialiste. Dans ce dispositif d’échec annoncé, Joe Biden devait devenir la carte maîtresse d’une revanche fatale. Mais sa tâche était immense, et il devait courir le risque faustien de se perdre. Car c’est une gageure, et non des moindres, que de gravir une à une les marches du dispositif gouvernemental, gagner la confiance des pires crapules capitalistes, tout comme supporter leurs vernissages, leurs cocktails et la conversation de Bill Clinton.

Des dizaines d’années passèrent. A la chute du Mur, il crut bien que tout était fichu. En apprenant ses doutes, son ami Castro en personne le convoqua, en 1989, et lui fit entendre raison. La mission devait continuer. En 2016, à l’article de la mort, Fidel alla à nouveau le quérir à Cuba et le força, sur son dernier lit, à lui promettre de tenir bon. Allité et entubé de toutes parts, le Lider Maximo lui murmura en dépit de la maladie, et habité du même feu révolutionnaire qu’à ses vingts ans : “Quoi qu’il advienne, tu continues la mission camarade”.

Le camarade Joe en plein footing avec la canaille impérialiste : ”Qu’est ce qui faut pas faire pour grimper les échelons”.

Joe avait en lui la puissance de ce feu sacrificiel. Il eut bien des moments de désespoir et d’abattement. Mais il les surpassa toujours. Un pas après l’autre, du bureau d’Enver Hoxha à la Maison Blanche, il avança chaque jour dans son implacable conquête du pouvoir. Par sa taqiya communiste, il parvint à être pris pour ce qu’il voulait paraître: un social-démocrate mou, la petite chose des corporations et de Wall-Street.

Donald Trump tenta bien de prévenir son peuple, mais ce dernier refusait obstinément l’évidence ! Les trois bandes ROUGES sur l’affiche de campagne de Joe ne constituaient-elles pas pourtant un subtil et flagrant dévoilement des convictions intimes de notre glorieux camarade ?

Preuves en image : sur mot d’ordre du PCC, le camarade Biden a toujours su laisser quelques indices subtiles afin que les communistes du monde entier sachent à quoi s’en tenir à son endroit.

Mais rien n’y fit. Notre vénérable Camarade, au terme d’une vie de souffrances et de sacrifices irracontables, a ENFIN accompli sa mission et son but ! Réaliser le socialisme et venger l’URSS !

En lien étroit avec le PCC, il prépare l’anéantissement définitif de la classe capitaliste internationale, l’avènement de la dictature démocratique révolutionnaire mondiale du prolétariat, la fin terminale de la société spectaculaire, l’instauration du Salaire à vie et la possibilité pour chaque prolétaire de transformer sa vie en oeuvre d’art !

Que les communistes français se préparent avec enthousiasme à cette magnifique aurore !


Et gloire à l’Oncle Joe !

Gare à toi ! Oncle Joe nous vengera !

POST-SCRIPTUM :

D’AILLEURS

« Enver » en albanais, c’est la variante du turc ANOUAR

Qui signifie LUMIÈRE

OR

La première femme de Biden s’appelait Neilia

Qui est une variante portugaise de “Hélène”, qui vient du grec “Hélé” qui signifie…

ECLAT DE SOLEIL !!

La vérité se donne à qui sait la décrypter !!

source: www.lesachiezvous.com

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